LES DIX COMMANDEMENTS DE L’AÏKIDOKA
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1.– L’aïkidoka respecte la philosophie et l’enseignement du fondateur Morihei Ueshiba et la manière dont ils sont transmis par les professeurs.
2.– L’aïkidoka manifeste ce respect en saluant le kamiza (lieu où sont disposés un portrait du fondateur et les armes) lorsqu’il monte sur le tatami et lorsqu’il en descend, mais aussi en saluant le professeur au début du cours, après chaque démonstration (collective ou personnelle) et à la fin du cours, ainsi que son partenaire avant et après chaque technique.
3.– La ponctualité, un comportement calme, poli et modeste, une hygiène parfaite du corps et du keïkogi sont d’autres marques essentielles de ce respect en cours comme au-dehors.
4.– Le but de l’aïkido n’étant pas de vaincre un adversaire mais d’absorber sa violence et de s’unir à lui, il ne peut y avoir d’esprit de compétition ou de revanche sur le tatami ou en dehors. L’aïkidoka ne cherche pas à dépasser l’autre mais à se dépasser lui-même.
5.– De même, l’aïkidoka doit veiller à n’occasionner aucune blessure à ses partenaires, aussi bien en tant que tori (celui qui applique la technique) qu’en tant qu’uke (celui qui attaque et subit la technique), notamment lors des chutes. L’aïkidoka protège son partenaire et se protège lui-même. « Blesser un adversaire, c’est se blesser soi-même.»
6.– Même s’il existe plusieurs manières de comprendre, de transmettre et d’appliquer l’enseignement du fondateur, tous les pratiquants d’un dōjō étudient les mêmes principes, tels qu’ils sont délivrés par le professeur en exercice. Toute contestation troublerait l’harmonie du groupe et serait manquer de respect et de modestie.
7.– Chacun ayant des raisons différentes de pratiquer l’aïkido, des possibilités physiques et une progression propres, l’aïkidoka doit les respecter et ne pas chercher à imposer ses idées aux autres.
8.– L’enseignement traditionnel de l’aïkido est non verbal. Qu’il soit enseignant ou pratiquant, l’aïkidoka s’applique donc à montrer plutôt qu’à parler. Lorsqu’il ne pratique pas (avant les saluts initial et final au kamiza, entre deux techniques, etc.), il s’assoit en seïza et demeure immobile et silencieux sur le bord du tatami et jamais le dos au kamiza.
9.– Si l’aïkidoka connaît une technique et travaille avec un partenaire qui ne la connaît pas, il peut essayer de guider celui-ci mais ne peut le corriger avant d’avoir atteint le grade de 1er dan.
10.– L’aïkidoka en visite dans un autre dōjō que le sien doit (avant de se mettre en keïkogi et de monter sur le tatami) se présenter poliment au professeur, lui montrer sa licence et lui demander l’autorisation de pratiquer. Il doit, bien sûr, se conformer à son enseignement, même et surtout s’il est différent de celui dont il a l’habitude, et cela afin d’enrichir sa pratique.
RÈGLEMENT INTÉRIEUR
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u Pour pratiquer, il est exigé :
– la signature d’une fiche d’inscription,
– la signature d’une décharge d’assurance auprès de la FFST,
– la fourniture d’un certificat médical portant la mention : « Pas de contre-indication à
la pratique de l’Aïkido »,
– le port d’un keikogi (kimono) propre.
u Tout pratiquant extérieur au club doit présenter une licence en cours de validité.
u Avant de laisser leur enfant mineur, le ou les accompagnateurs (parents, amis, etc.) doivent obligatoirement s’assurer de la présence du professeur et de la réalisation du cours, déposer leur enfant et le reprendre à l’intérieur du dojo.
u Après demande motivée auprès du professeur, le ou les accompagnateurs d’un élève sont autorisés à assister à la séance d’aïkido à la condition que cela se fasse dans le plus grand silence et que cela n’entraîne pas de réaction inappropriée de la part de l’élève, et ce afin que le cours se déroule dans le calme et la sérénité.
u Il est demandé de ne rien laisser dans les vestiaires, le club dégageant toute responsabilité en cas de vol.
u Les téléphones portables doivent être éteints dans le dojo, sauf cas particulier exposé à l’enseignant.
u Pour des raisons de sécurité, les bijoux quels qu’ils soient sont interdits.
u Les ongles des mains et des pieds devront être coupés court, les cheveux longs seront attachés. Tout manquement à l’hygiène peut entraîner une exclusion du tatami.
u Pour une progression correcte et une bonne cohérence de l’enseignement dispensé, l’assiduité des pratiquants aux cours est indispensable.
u Lors des vacances scolaires et des jours fériés, les cours ne sont pas dispensés. Toutefois, en fonction de la disponibilité des salles et des professeurs (tous bénévoles), ces derniers peuvent proposer des séances supplémentaires pendant ces périodes.
u Les Dix commandements de l’aïkidoka, qui figurent ci-dessus, font partie intégrante de ce règlement intérieur.
u Le club offre trois séances d’essai gratuites. Toute année commencée est due dans son intégralité, sauf cas exceptionnel sur lequel le conseil d’administration est seul habilité à délibérer.
u Conformément à l’article 5 des statuts du Cercle Bourbonnais d’Aïkido, son conseil d’administration est habilité à considérer éventuellement tout manquement au présent règlement intérieur comme motif grave entraînant la radiation.