Ci-dessus, un bokken.
Ci-dessous, un shinaï.
Réunis sur une seule ligne sous le nom de Makoto, les deux plis à l’arrière symbolisent les sixième et septième vertus : CHU (tchu) : loyauté et KOH (ko) : piété filiale.
On a supposé que le hakama servait aux samouraïs pour cacher les déplacements de leurs pieds durant les combats, mais des estampes semblent prouver le contraire. Selon Tamura senseï, qui a introduit l’aïkido en France, « si cet ensemble [keikogi/kimono et hakama] est porté correctement, l’attitude en est améliorée, affermissant en conséquence le mental ».
LE Bō-JUTSU
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Certains cours ou certaines parties des cours, au Cercle Bourbonnais d’Aïkido,
sont consacrés à l’exécution de katas selon la technique du Bō-Jutsu,
soit le bâton “long”. En voici une courte présentation inspirée d’un article
que Gérard Blaize, 5e dan de bō, a signé dans Aïkido Journal.
 
Le Bō-Jutsu se pratique avec un bâton dont la taille est fonction de celle du pratiquant : posé sur le sol, il doit lui arriver à une hauteur comprise entre le menton et le nez. Les différents katas sont des séquences qui enchaînent, selon un ordre variable, plusieurs des 32 techniques répertoriées. On les exécute seul, même si, uniquement à titre pédagogique, un adversaire de chair et d’os peut prendre la place de l’adversaire virtuel que ces techniques doivent neutraliser.
 
L’exécution de ces katas est très importante, car « tous les mouvements que l'on effectue avec le bâton se retrouvent quand on exécute une technique à mains nues » : direction du regard, position et déplacement des pieds, angle des hanches par rapport au bâton, position basse des épaules, décontraction des bras, rythmes d’exécution, etc. L’étude du bō-jutsu est donc fondamentale pour la pratique de l’aïkido.
 
L’idéal est que « on éprouve la sensation que le bâton bouge de lui-même sans agir spécialement contre quelqu’un », c’est-à-dire qu’il se meuve « naturellement, sans jamais vouloir s’arrêter, remplissant tout l’espace, n’offrant aucune ouverture à un éventuel agresseur ».
 
Pour le bō-jutsu comme pour l’aïkido, Gérard Blaize a suivi l’enseignement de Hikitsuchi Michio Sensei, qui fut le seul à recevoir du fondateur de l’aïkido, O Sensei Ueshiba Morihei, le 10e dan d’aïkido et, en 1957, le diplôme Bō-Jutsu Masakatsu Okui Soden (masakatsu est la conviction de vaincre, avec le cœur de la justice, quelque chose qui n’est pas correct ; okui soden est la transmission, de génération en génération, de la quintessence de quelque chose).
« Nous devons chasser le mal avec la sincérité de notre souffle
et non avec une épée. »
 
Morihei Ueshiba
JIN (djine) :   bienveillance, générosité.
GI (gui) :       honneur, justice.
REI (lei) :      courtoisie, étiquette.
CHI (tchi) :    sagesse, intelligence.
YU (you) :     courage.
LE HAKAMA
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Le hakama est la jupe-culotte plissée que portent aïkidokas et kendokas. Il est généralement de couleur noire pour les premiers et bleu nuit pour les seconds, le blanc étant plutôt réservé traditionnellement aux senseïs (cependant, Kisshōmaru Ueshiba, troisième fils du fondateur, en portait un gris, tandis que son père le portait tantôt blanc et tantôt noir).
Le tissu reçoit cinq plis disposés de façon asymétrique sur le devant du hakama et deux centrés sur l’arrière. Saotome senseï a rapporté des propos qu’il a attribués au fondateur, sans que cela soit attesté ; mais leur signification symbolique est intéressante : « Les sept plis du hakama symbolisent les sept vertus du budo (ou voie du guerrier). Nous retrouvons ces qualités chez le samouraï d’antan. Le hakama nous incite à refléter la vraie nature du bushido (ou code moral du guerrier). Le port du hakama symbolise les traditions qui se sont perpétuées de génération en génération. L’aïkido étant issu de l’esprit du bushido, nous devons nous efforcer dans notre pratique de polir les sept vertus traditionnelles. »
 













À l’origine O’Senseï Ueshiba exigeait que tout le monde en portât un, comme au kendo (la voie du sabre), au iaïdo (dégainer le sabre et trancher d’un seul mouvement) ou au kyudo (tir à l’arc), par exemple. Cependant, d’un autre point de vue pédagogique, le hakama d’un débutant peut empêcher l’enseignant d’observer et donc de corriger la position de ses pieds.
Ce n’est que pour des raisons financières, certains élèves n’étant pas assez argentés pour s’en offrir un, que Kisshōmaru Ueshiba les autorisa à ne pas en porter jusqu’au deuxième ou au premier kyu (ou degré), soit juste avant d’obtenir la ceinture noire.
Cette dernière est accordée par Gérard Blaize au cours des stages qu’il organise à travers toute la France (une cinquantaine) et dans le monde (une vingtaine).
 
* Consulter le site http://www.aikidolebouscat.fr/Aikido/hakama.html
LES ARMES
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Tantō : poignard en bois d’une trentaine de centimètres.
Jō : bâton en bois d’environ 1,30 mètre de long et 2,6 centimètres de diamètre.
Bō : bâton en bois de la hauteur du pratiquant.
Bokken : sabre en bois, d’environ un mètre de long, substitut du katana.
Katana : sabre traditionnel de taille et d’estoc en acier forgé, d’environ un mètre de long.
 








Shinaï : arme d’entraînement au kendo, composée de quatre lames de bambou et d’une longueur et d’un poids variant selon l’âge et le sexe du pratiquant (1,20 mètre de long environ).
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Mise à jour : 13.10.2021
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Mercredi : 20h30 – 22h00, Gymnase de Bellevue, Yzeure
 
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